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69%, de Odile Magniez et Isabelle Taveneau. 4/04, Poitiers.
28 commentaires »
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Où l’on voit que l’augmentation du niveau d’étude global atteint la police. Bravo l’école !
Où l’on voit que les policiers non plus ne vont pas chercher plus loin que l’idéologie du « juste milieu ». Mais que fait l’école !
Le 8 mars prochain peut être faudra-t-il leur demander de prononcer « émancipation » ?
Dur !
Commentaire par Pascal — Mercredi 4 avril 2007 @ 15:19
Ils ne savaient pas ce qu’étaient les interrogatoires musclés de notre téméraire journaliste les policiers de sarkosy .Ils ont parlé malgré la pression pesante de la hiérarchie et ont cédé à la pression des questions .
Commentaire par MARCEL — Mercredi 4 avril 2007 @ 15:53
J’ai adoré, simple, drôle et fort.
J’aimerais bien voir encore plus.
Merci Isa Odile.
Commentaire par Juhyun — Mercredi 4 avril 2007 @ 23:28
Ces flics sont bien entrainés; ils peuvent dialoguer sans crainte de leur hiérarchie; ils ne la jouent pas intellos, mais disent des petites choses pas toutes convenues. Ce film vient me rappeler que la caricature de la police comme comportant de nombreuses brutes fonctionnant en hordes incultes, est très dépassée. Mais le souvenir de l’expulsion des sans papiers de Poitiers en juin dernier rappelle que cette caricature n’est pas entièrement infondée non plus.
Commentaire par pascal b — Jeudi 5 avril 2007 @ 0:21
« Ce soir-là, donc, nous sommes deux cent, assises par terre comme d’habitude dans la grande salle de Coupigny, en Normandie. Thème : les relations plurielles (entendez les relations à plusieurs). Les interventions se succèdent et suent l’angoisse. Certaines d’entre nous ont pris de l’acide. Dans ce décors pourtant beau, des ombres errent, comme dans une ville bombardée. Jo, sortant de l’asile psychiatrique, le délire aux lèvres, se lève soudain et émet dans le silence : « mes frères me faisaient la guerre et on disait que c’était de ma faute. » Plus tard, on danse. Ralenti de mauvais rêve. Je vois les unes enlacer les autres avec des gestes précautionneux. Sur toutes les lèvres, soudain je m’en aperçois, un sourire vide persiste. J’ai envie de crier : « C’est faux ! C’est faux ! Vous ne vous aimez pas ! Vous ne vous aimez plus ! » Homosexualité de commande, rapports faux, tout sombre dans le mensonge. Je me retrouve à l’aube au bord d’une fenêtre et j’entends une voix dans le silence désolé : »Non, non, je ne deviendrais pas plus folle. » C’est la mienne. Je rentre à Paris, romps avec le militantisme. Je ne veux pas penser. On verra plus tard. J’ai la tête pleine de ruines. » Elisabeth Salvaresi, Auto-itinéraire.
Commentaire par alexis — Jeudi 5 avril 2007 @ 8:08
Le mot feministe pour moi ça veut dire beaucoup de choses, et entre autres feministe est vu et soutenue pour quelques uns (es) comme le contraire à machisme, donc une position extreme, que je ne partage pas. Je suis d’accord si Feministe si ça veut dire égalité hommes femmes, mais je ne suis pas sûre que ça veut dire ça, elle a un poids très fort, elle a été mal utilisé, et c’est peut être pour ça que feministe c’est pas si clair. Au moins pour moi.
Je ne pas compris la position de la réal…
Commentaire par Natalia — Vendredi 6 avril 2007 @ 17:55
Si j’ai bien compris, Natalia, pour toi, comme pour monsieur le flic, le feminisme c’est aussi « la femme absolue »?
Si tu ecoutes atentivement les questions de Isabelle tu auras d’une façon très claire sa position de realisaTRICE.
Commentaire par hophophop — Vendredi 6 avril 2007 @ 21:41
A chaque fois qu’on décide de ne plus supporter d’être considéré(e) comme un paillasson, on nous qualifie d’extrême.
Parlons concret comme la réalisatrice : comment marche réellement le monde ? Comment le changer concrètement ?
Vive la radicalité et l’émancipation !
Commentaire par Pascal — Samedi 7 avril 2007 @ 1:53
Natalia « d’accord si féministe ça veut dire égalité hommes /femmes »…mais pas plus…Mais à bien y réfléchir, c’est un programme assez radical. Imagine : des femmes et des hommes qui s’impliqueraient également dans le choix de leur contraception, des femmes et des hommes qui partageraient également le travail domestique, des femmes et des hommes qui auraient un égal accès au travail à temps plein, et qui seraient également payés, des femmes et des hommes qui réagiraient également et unanimement aux injures sexistes, des hommes qui seraient aussi présents que les femmes pour combattre les violences conjugales. Des hommes et des femmes qui défendraient ensemble les droits des femmes…
Ce soir là, pendant cette manif, je me suis amuséee: j’étais heureuse de retrouver des femmes avec lesquelles je milite, et j’ai voulu confronter le mot féministe aux policiers présents. Pour voir, pour entendre, et jouer un peu aussi à inverser les rôles : c’est moi, qui interrogeait, c’est moi qui pose et repose la m^me question, c’est moi qui attend la preuve …mais de quoi…
Oui, ce soir là c’était un peu « Carnaval » !
Ps : j’écrirai un texte un peu plus long et construit pour parler de ce film
Commentaire par isabelle — Samedi 7 avril 2007 @ 10:33
Vive nos différences sexuelles ! Vive les jupes légères ! Vive le mot trousser ! Vive les décolletés plongeants !
Faisons nous des concessions les uns aux unes et les unes aux autres, oui, d’accord, pourvu que nous gardions l’essentiel, pourvu que nous gardions vif notre désir…
Commentaire par alexis — Samedi 7 avril 2007 @ 11:19
et ta connerie c’est une différence sexuelle?
Commentaire par Anonyme — Samedi 7 avril 2007 @ 13:53
L’injure de l’Anonyme m’évoque l’image de l’inquisiteur. Car qui d’autre voudrais interdir quiconque de rêver trousser une jupe légère ?
Commentaire par alexis — Dimanche 8 avril 2007 @ 8:29
Ben ce qui serait intéressant, c’est de savoir si l’anonyme, dont l’intervention en terme de connerie est sans concession, est un homme ou une femme.
Je me suis laissé emporté par les 3 lignes sympas — qui se voulaient telles — d’Alexis, et puis ensuite, quelle gifle !
Enfin c’est bien.
Ça calme.
Mais je comprends que certaines en aient marre d’avoir à se positionner par rapport au désir masculin, car de sujet de désir à objet de désir, il n’y a parfois pas loin.
Par rapport aux propos précédents, notamment ceux de Natalia, le machisme me semble une attitude extrême, et donc lutter contre ne me semble pas radical, mais me fait plutôt l’effet d’un recentrage, d’un rééquilibrage.
N’oublions pas que dans de nombreuses sociétés, la machisme est la règle, le cantonnement de la femme à un rôle défini par l’homme est l’ordinaire (la seule fonction définie par la nature étant la parturition, et encore elle ne doit pas, à mon sens, être imposée, tout le reste est culturel).
Et puis alors pour le coup les religions du Livre, quelle plaie !
Bref, je me demande encore pourquoi une moitié de l’humanité a réduit l’autre en esclavage pendant tant de temps, l’argument du partage des tâches (homme à la chasse ou à la guerre, et femme à la cueillette ou au foyer) ne me paraît plus tenir depuis la révolution néolithique, et de manière encore plus patente depuis la révolution industrielle.
Et pourtant, quoique favorable à une stricte équité femme/homme, je continue à me poser la question de la part inné/acquis de nos comportements.
Comme quoi les féministes ont encore du boulot.
Pour en revenir au film, j’ai trouvé les flics courtois, et jeunes, ce qui explique peut-être que le mot « féministe » ne leur reste pas en travers de la gorge.
Ça prouve qu’on a UN PEU évolué.
Mais à part ça, même si on ne peut pas s’attendre à un discours de Sorbonnard au pied levé de la part d’un gardien de la paix en faction, fût-il chef d’escadron, je les ai quand même trouvé un peu nœud-nœud.
Peut-être la surprise de voir arriver une femme avec un micro, eux qui sont sans doute plus habitués aux manifestations masculines aggressives.
Parce qu’à la décharge des hommes, il y a un truc qu’eux doivent gérer et les femmes moins, c’est la téstostérone.
Je ne dis pas ça pour excuser qui que ce soit de quoi que ce soit.
C’est marrant, il y a tout un tas de mots ambigüs quand on parle des relations femme/homme : décharge, position, nœud, etc.
Mais il paraît que c’est très masculin d’y voir une ambigüité.
Désolé d’avoir été (trop ?) long.
Commentaire par Romain — Dimanche 8 avril 2007 @ 23:12
La vache.
C’est vraiment très long.
Commentaire par Romain — Dimanche 8 avril 2007 @ 23:12
A l’inventaire à la Prévert (c’est l’époque d’en parler…) d’Isabelle sur le féminisme et des messages d’Alexis ou Romain, j’ajouterais : oser parler de son désir pour mieux le comprendre, et prendre en compte celui de l’autre pour aussi mieux le comprendre, SE comprendre. Se dégager des clichés ou plutôt les revisiter à la lumière de ce qu’on vit, de ce qu’on ressent. Cela a été aussi cela le féminisme, parler enfin du désir, malgré nos peurs respectives et pour mieux se respecter…
Commentaire par Myriam — Mercredi 11 avril 2007 @ 11:51
En tous cas, juste pour rebondir sur l’interrogation que se pose Natalia quant à qu’est-ce qu’être féministe, ben je la comprends, car la réponse n’est pas si évidente que d’autre veulent nous faire croire, il y a plusieurs types de féminisme actuellement, à savoir (grossièrement résumé)celles qui sont pour l’équité de toutes et tous, et celles qui veulent couper les couilles aux mecs pour les accrocher à l’étendart du drapeau qu’elles poseraient le jour où elles auraient pris le pouvoir.
Perso j’aimerais conserver les miennes..
En fait, y’a celles qui veulent l’égalité, et celles qui veulent (à leur tour, ça peut se comprendre un peu, dans une logique de vengeance) dominer.
« Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même. » Charles Fourier
« La joie ne peut éclater que parmis des gens qui se sentent égaux. » Honoré de Balzac
bonus machiste : « Les femmes ressemblent aux girouettes ; elles se fixent quand elles se rouillent. » Voltaire
Commentaire par iop — Mercredi 11 avril 2007 @ 16:03
L’anonyme est une femme (d’après l’Etat civil). J’ai répondu vite et épidermiquement parce que je n’avais pas le temps de plus samedi.
Epidermiquement parce que y en a marre de ces remarques de frustrés stéréotypés à l’approche de l’été, qui se croient ouverts, sympathiques, libérés sexuellement et dans leur tête sur les questions hommes/femmes, et surtout qui croient qu’une fois qu’on a dit ça, il n’y a rien d’autre à dire là-dessus.
Sur les questions de genre, il y a beaucoup à dire et à repenser parce que ça s’infiltre dans toutes les choses de la vie et surtout dans les plus intimes. Le message d’Isabelle portait sur les questions de l’égalité d’abord sociale, et un autre mode rapport hommes/femmes dans l’organisation de la vie quotidienne et dans les couples,… Et Alexis qui la ramène, à côté de la plaque du débat – juste parce que le mot femme ou féministe, ça lui fait penser à « oh là, y a longtemps que j’ai baisé »; mais bon, ce genre d’attitude fait justement aussi partie du débat, inconsciemment malheureusement – , pour dire, en gros: « tout ce que vous voulez les filles, pourvu que je continue à me faire plaisir »; qui serait bien du genre à être contre le voile, mais au fond surtout parce que ça porterait un coup à sa libido, tout cela sans se l’avouer, en disant « eh! les filles, je suis sympa, je vous comprends, je suis comme vous, pour votre liberté. Bon, maintenant on va chez moi? »
La poésie consensuelle et cheap de la jouissance, je m’en méfie comme de la peste. Comme dit Romain « Je me suis laissé emporté par les 3 lignes sympas « . Je préfère l’attitude de Romain qui reconnaît plus franchement ses contradictions et qui cherche à comprendre et à échanger. Moi non plus je n’ai pas de vérités sur ces questions, personne d’ailleurs. Ce qui est important, comme l’a bien résumé Myriam, le débat qui est posé là et celui qu’ont posé et posent encore les féministes, c’est d’essayer de se comprendre, soi et les autres, se défaire de tous nos clichés, ce qui n’est pas une mince affaire, comme en témoigne l’intervention d’Alexis.
D’ailleurs, ça me fait plaisir que tu emploies le mot « Inquisiteur » finalement, parce que c’est bien ça le hic, le fait que le problème a ses racines loin dans nos désirs les plus profonds et que c’est pas facile de les remettre en cause, puisque ce que je te renvois a la violence d’une inquisition pour toi. Or c’est justement aussi dans ces profondeurs qu’il faut qu’on aille regarder, qu’on questionne, hommes ou femmes, pour pouvoir changer quelque chose.
Puisque tu parles de rêves, poète de supermarché, voici le mien: je rêve (mais si tu te mettais en jupe Alexis, enfin j’aurais peut-être la chance de pouvoir rêver trousser et rien d’autre) d’un désir masculin envers l’autre sexe beaucoup plus large que celui de trousser une jupe légère.
Cela dit, vive le 69!
Commentaire par Phrensky — Mercredi 11 avril 2007 @ 16:42
La victoire de Ségolène marquerait l’apothéose de la lutte pour l’égalité des sexes : la preuve éclatante qu’une femme est AUSSI (voire plus) capable qu’un homme de diriger un pays et le conduire à sa perte…
Commentaire par Socialisme et féminisme, bonnet blanc et blanc bonnet — Mercredi 11 avril 2007 @ 21:10
« La victoire de Ségolène marquerait l’apothéose de la lutte pour l’égalité des sexes ».
Ça en marquerait plutôt la prémisse institutionnelle, non ?
Commentaire par Romain — Jeudi 12 avril 2007 @ 10:07
Les choses ont quand même bien évolué depuis que la notion de féminisme existe et depuis mes 20 ans (dans les années 70 …que le temps passe …)
Bien sûr à l’époque il y avait ce discours extreme -que j’ai toujours trouvé irritant – décrit par Alexis et retenu par certains hommes qui n’y ont vu qu’une certaine castration et non pas le desir des femmes de s’affranchir d’interdictions et contraintes multiples, culturelles et religieuses machistes -Mais il fallait bien faire bouger les mentalités !
Et les mentalités ont bien évolué ,même chez les flics qui reconnaissent la valeur ajoutée des femmes dans leur travail…
Bien sûr tout n’est vraiment pas encore rose pour les femmes et dés que les difficultés économiques reviennent , les vieux démons « machistes » ressortent ( je résume : » retournez à la maison et occupez vous des enfants ! « ).
(voir ce qui se passe dans les banlieux,lieux de « non-droit féministe » pour les femmes où certains font dire à la Religion ce qu’elle n’a jamais dit- Entendre le discours actuel de certains politiques)
Et ce qui est rassurant(dans les précédents commentaires) c’est que les garçons restent les garçons ( je résume : » aargh les jupes légères…aarghh les décolletés plongeants …. ») et les filles restent les filles ( je résume : « qu’est ce que ça m’énerve que les garçons ne pensent qu’à ce qui est dessous mes jupes et pas à ce que j’ai dans la tête ! » ).
Et puis les années passent ,les discours se nuancent
et on ne remarque plus ce qui va mieux, ce qui est conquis et semble conquis (en matière de féminisme entre autre)
Continuez le combat les filles !
Parce que les garçons seront toujours comme des papillons qui volent de fleurs en fleurs (aargh les phéromones…)et que certains ont franchement besoin qu’on leur mette les idées en place
Commentaire par fidele au poste — Vendredi 13 avril 2007 @ 16:24
Phrensky, l’injure est de ton côté. L’aggressivité aussi.
C’est assez triste…
Tout le contraire de la libido, qui est, j’ose le rapepelle, aie, aie, aie, énergie de vie.
Tu prétends me faire parler, j’ai du mal à croire que je ne sois en l’occurence pour toi autre chose qu’un miroir…
Commentaire par alexis — Dimanche 15 avril 2007 @ 7:39
Tiens, je n’avais pas vu ça…
Décidément, cette jeune femme est déchaînée !
A sa décharge, pourtant, cher Alexis… je dois quand même admettre que je trouve moi aussi votre intervention « troussage de jupette/décolleté plongeant » assez maladroite.
Ce n’est pas tant le fond (il est toujours cocasse de réintroduire le questionnement érotico-sensuel dans une discussion sur le féminisme) qui me pose problème, que la forme (peu inspirée, plutôt mal écrite).
Commentaire par N.B. — Dimanche 15 avril 2007 @ 8:12
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.
Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l’air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l’suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C’est leurs robes légères.
On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l’infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l’orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d’été,
Les rêves.
Si parfois, ça les gène et qu’elles veulent pas
Qu’on regarde leurs guiboles, les garçons s’affolent de ça.
Alors faut qu’ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bleres, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L’honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.
Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l’air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l’grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C’est leurs robes légères.
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
La, la, la, la, la…
Commentaire par alexis — Dimanche 15 avril 2007 @ 8:31
C’est étonnant comme la question du féminisme suscite toujours beaucoup débats. Certes, cela veut dire qu’il faut encore expliquer ce que féminisme signifie, encore dire et faire dire que l’égalité n’est pas encore gagnée, mais cela signifie aussi qu’il n’est pas mort et que la lutte continue!
Merci pour ce film surprenant!
Commentaire par Cécile — Dimanche 15 avril 2007 @ 21:13
« la question du féminisme suscite toujours beaucoup débats » ou d’ébats ?
Où il semble assez impossible de poser ce sujet et cette réflexion de manière politique, sans provoquer des réactions assez énervées, excitées, voire sexistes de la part de quelques hommes…
Où parler de féminisme entraîne que l’on parle des jupes, que l’on se prenne une citation de Voltaire en pleine gueule (imaginez un film qui traite d’un mouvement antiraciste, et quelqu’un ,qui, pour détendre l’atmosphère te sorte une bonne vieille blague raciste…)
Où parler de féminisme n’évite pas de parler de Ségolène Royal, et de supposer qu’elle serait encore plus nulle que les autres…
La preuve que le féminisme a encore de beaux jours et combats devant lui.
Commentaire par virginia — Lundi 16 avril 2007 @ 10:31
L’alliance à plaisanterie :
« La manifestation la plus remarquable du sanankouya (alliance à plaisanterie) réside dans les échanges de plaisanteries entre alliés. Les propos souvent injurieux qu’échangent à toute occasion les partenaires ne peuvent donner lieu à aucune conséquence. Mais au-delà de cet aspect ludique, l’alliance requiert une assistance mutuelle entre alliés (sanankoun) en toutes circonstances, un devoir voire une obligation de médiation lorsque l’un des partenaires est en conflit avec un tiers. »
Les africains, dont on a beaucoup à apprendre sur certaines valeurs humanistes, savent se marrer des questions « racistes » pour les transformer en force commune.
Il faut savoir déceler le mal là où il se trouve, Virginia, et arrêter de prendre la parole de l’autre (la mienne dans notre cas) pour lui donner un autre sens que celui qu’elle affiche. En l’occurrence, si tu lis les deux citations qui précèdent celle de Voltaire, tu pourras comprendre mon point de vue sur la question de l’égalité des sexes.
Le féminisme, oui, mais ensemble non’didjioù !!
« Dieu a créé la femme belle et stupide :
- Belle pour que l’homme puisse l’aimer,
- Stupide pour qu’elle puisse aimer l’homme. »
« Quelle est la différence entre un homme et le cancer ?
Le cancer, lui, il évolue. »
Commentaire par iop — Lundi 16 avril 2007 @ 12:30
Isabelle se jette si ardemment parmi ces hommes virils en uniforme… « Hop hop hop !! »
Malgré cela, ces messieurs ne se mouillent pas trop… Un petit effort, il y a plein de jolis mots à prononcer comme celui-ci « Féministe »…!
Commentaire par Noé&Kiri — Dimanche 6 mai 2007 @ 0:55
[...] 69%, court-métrage issu de la série 100jours, d’Isabelle Taveneau et Odile Magniez – 6min – 2007. Tourné pendant la manifestation du 8 mars (Journée Internationale des Femmes) à Poitiers, visible en ligne. [...]
Ping par Espace Mendes France, Poitiers - » Festival Raisons d’agir 2009 : « J’ai rêvé d’un autre monde » luttes, espérances, utopies — Mercredi 15 avril 2009 @ 19:37