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Les artistes ont toute légitimité à dire « je » « moi ». Il en va même de leur créativité.
La politique devrait s’engager à le favoriser et passer son temps, comme tout un chacun, à guetter notamment les vies possibles à travers ces « je ».
Mais pourquoi « je » veut-il/elle nier l’existence réelle des « nous » à coups de « tout le monde » « jamais » « toujours » « personne » ?
« Nous » est aussi une des dimensions du politique.
C’est clair, non ?
Commentaire par Pascal — Lundi 26 mars 2007 @ 13:28
oui c’est clair, et je pense que Louise Michel, elle n’a pas pensé seulement à elle, elle a dépassé le « moi », le « je », « personnellement », « de mon côté ».
Et si elle a rêvé une Révolution Sociale, c’etait pour tous et toutes, et avec d’autres, pas de façon solitaire, personnelle.
On peut avoir seul(e)des idées, développé ses théories, mais si on souhaite changer un peu ou beaucoup le monde, il faut quand même s’organiser, rencontrer d’autres personnes, discuter, se battre ; et ce n’est pas un je tout seul qui peut, ce sont des « nous », beaucoup de « nous »….
Commentaire par Marie-Antoinette — Lundi 26 mars 2007 @ 14:42
Oui d’accord la télé c’est caca, mais dans ce cas c’est ambigü ce panneau de remerciement à Sting, Bono et Coluche, personnalités peut-être importantes mais aussi très très médiatiques, et qui se sont servi des médias, en particulier de la télé pour faire passer leurs idées humanitaires.
Non ?
Commentaire par Thomas — Mardi 27 mars 2007 @ 16:23
L’art c’est « Je » ???!!??….
Commentaire par al — Mardi 27 mars 2007 @ 18:07
Que ferions nous sans toit? L’Egerie patiente des long mois? Nous irions tous dans une caverne, sans murs, sans même de fenêtre, une caverne qui n’auait que des ouvertures.
Ouvertures sur le fond, ouverture sur le passé congelé dans sa gangue de glace si claire mais si figée, si lointaine, ouverture sur la forme vidéo, taillée, coupée, collée, coincée à tous les angles du visages, à tous les coins du regard, ouvertures sur les montages audio, les répétitions facétieuses et cananéennes, ouvertures sur les miroirs à profondeur variable, armes focalisées sur tous les boutons de nos visages à nous invisibles, ouvertures sur les goûts pleins en bouche des mots en tout sens, ouvertures sur les odeurs muettes des fleurs à camées ou des peurs acclamées, ou des heures aux caméscopes.
Félicitations amies du club des sans-télé tout de même moins persécutés que les 100papiers.
Melodyan
Commentaire par Melodyan — Mercredi 28 mars 2007 @ 18:22
je c’est 1+1+1… c’est bien ce qu’écrit Alexandre jardin.Se prendre par la main pour indépendemment de toute médiatisation essayer de construire une société à peu près d’aplomb en utilisant les procédés qui marchent déjà.
En attendant que cet élan prenne du poids, force est de conclure qu’il faudra bien voter, faute de quoi nos possibilités de critiques ultérieures seront anéanties, car qui écoute celui qui ne fait rien.
Commentaire par claude-marie — Vendredi 30 mars 2007 @ 14:22