68%
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68%, de David Sorin. 3/04, Poitiers.
13 commentaires »
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Superbe ! Merci beaucoup pour ce petit moment en votre compagnie et en compagnie de ce monsieur qui est très sympathique et pas contrariant, c’est le moins qu’on puisse dire ! La preuve par l’évidence, en somme, pour en revenir au propos du début du film… Finalement, elle est belle, cette rencontre, non pas entre deux individus, mais entre deux je qui jouent à jouer sans malice.
Commentaire par alexis — Mardi 3 avril 2007 @ 16:27
Toujours incroyable ce quotidien.
Et toujours incroyable David qui arrive à faire émerger cet extraordinaire.
David, ne te coupe pas les cheveux !
Commentaire par Pascal — Mardi 3 avril 2007 @ 18:15
Magnifique…
Et avec tout ça, mon candidat, il va faire 1,5 %, et donc ça ne changera donc jamais.
Commentaire par Romain — Mardi 3 avril 2007 @ 20:58
Et à propos de : « Il vaut mieux un sujet mal ficelé le jour même que le lendemain », qui est en plein dans ma problématique professionnelle du moment, je répondrai qu’il vaut quand même mieux un projet bien ficelé le lendemain.
Et puis moi, ça m’arrange…
Commentaire par Romain — Mardi 3 avril 2007 @ 21:00
J’ai la chance d’avoir plusieurs candidats (les trois antilibéraux) dont les résultats cumulés dépasseront sans doute les 5%, ce qui me permet de regarder de haut la concurrence.
A part ça, si on demande à un(e)quidam le choix du vote, que la réponse soit de la forme « grossier personnage,c’est un attentat à la pudeur que vous me faites subir » reste étrange pour moi, depuis bien longtemps. Etrange et familier.
Surtout quand c’est pour dire: 1. mon vote je le cache; 2. je le cache tellement bien que je ne sais pas pour qui voter; 3. Je suis ainsi délicieusement très discret à l’égard de moi-même, cet être délicat et subtil dont je préfère ignorer les choix électoraux lesquels sont un peu vulgaires.
Il ne reste ensuite plus qu’à se livrer aux délices frelatés de l’ »électeur stratège »: je vote Bayrou pour être contre le système afin de dire à Royal qu’elle devrait être plus à gauche, même si elle est vaguement plus à gauche que Bayrou.
Clap. On la refait?
Commentaire par pascal b — Mercredi 4 avril 2007 @ 1:44
Pascal,
J’aime bien ton commentaire.
Bonne analyse.
Bon, on a la même sensibilité, mais de là à regarder de haut la concurrence avec 5 %, et même 10% tout compris en incluant tout ce qu’il y a à gauche de Royal, ça me paraît excessif, surtout dans le système majoritaire de la Ve.
Vivement la VIe (la vie ?)
Mais je ne vois pas bien comment elle va advenir dans ces conditions.
Ce que je vois venir, c’est surtout un 2e Etat Français (avec la même devise que le premier).
J’ai résolu mon dilemme personnel sur le « vote utile ». Le même dilemme que tous les électeurs s’apprêtant à voter à gauche de Royal.
Et compte tenu de mon choix, lequel sera à n’en pas douter le même que bon nombre de concitoyens de la même sensibilité politique, je ne vois pas ce qui va empêcher que 2002 se reproduise, même si le 3e candidat est centriste ce coup-ci.
Il risque quand de ne pas y avoir de candidat « de gauche » au second tour.
Bref, mois aussi je trouve étrange tous ces gens qui ne veulent pas rendre leur choix public, lorsqu’il est fait, mais je crois que la moitié des électeurs ne l’ont pas encore fait. Et puis compte tenu des abstentions, c’est quand même un beau Carnaval.
Et puis c’est leur droit.
Ça fait un peu pitié, bien sûr, de les voir se retrancher derrière l’argument de l’isoloir alors que tout le monde s’en fout (du moins l’espérè-je), de ce que va voter personnelllement tel ou tel.`
La mascarade, plaisante mascarade, a encore de beaux jours devant elle.
C’est dommage, moi j’étais prêt pour l’autogestion, mais il y a fort à parier que nous ne sommes pas 5% dans ce cas. Ni même peut-être 1%.
Laissez-moi déprimer tranquille…
Commentaire par Romain — Mercredi 4 avril 2007 @ 6:50
Dire ou ne pas dire son vote ?
Je crois que l’important n’est pas de dire ou pas mais d’avoir le droit de le cacher, ce qui est un élémentaire droit démocratique, mon cher Watson. D’où l’isoloir, entre autres choses.
Mais quand un droit existe depuis longtemps, on ne se rappelle plus toujours ni que c’est un droit et non une obligation, ni pour quoi il est là.
Commentaire par Pascal — Mercredi 4 avril 2007 @ 8:21
J’ai adoré le sujet que vous abordez. Il est tellement d’actualité. La réaction des gens est sympathique et ce monsieur n’est pas contrariant pour un sou. Très bon documentaire.
Commentaire par Nicole — Mercredi 4 avril 2007 @ 8:36
David prouve bien que ces personnes, sauf le dernier, disent qu’on ne dit pas son vote et que c’est parce qu’il existe un isoloir. Elles ne disent pas qu’elles n’ont aucune envie de dire dans la rue leur choix. Ce qui serait une toute autre argumentation.
David n’illustre pas la fonction de l’isoloir mais la catégorie du secret dans cette élection. Et un secret qui semble venir cacher une absence de choix plutôt qu’un choix jalousement préservé.
Je suis assez d’accord avec Romain: tout le monde ou à peu près s’en fout de ce que va voter untel-tout-seul-dans-son-isoloir, et c’est bien ainsi. Le vote, c’est la question des grands nombres.
Commentaire par pascal b — Jeudi 5 avril 2007 @ 0:36
David Sorin se prend peut-être pour Godard… mais Godard côté Picasso: « Je ne cherche pas, je trouve… »
Et quelles géniales trouvailles….
Commentaire par Daniel — Lundi 9 avril 2007 @ 0:15
c’est chouette! drôle léger et très touchant à la fois.
Commentaire par tiptip — Vendredi 13 avril 2007 @ 16:02
Dire, ne pas dire, faire taire, faire dire… ce que l’on veut dire, ce que l’on peut dire, ce que l’on veut entendre…………
Bravo pour celui-ci – et Merci
Commentaire par Noé&Kiri — Dimanche 6 mai 2007 @ 0:18
Je suppose qu’on sait, aujourd’hui, pourquoi personne ne semblait vouloir répondre.
Et j’ajoute par ailleurs, que le dernier personnage est de ceux qui donnent envie de faire du documentaire. Tellement c’est bien le documentaire de pouvoir leur laisser une place à ceux-là.
Commentaire par Polo — Lundi 21 mai 2007 @ 22:19