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Espoirs, luttes, doutes, déceptions mais également utopies du système politique sont abordés ici avec une réélle sincérité qui ne peut qu’émouvoir. La réalisatrice et son père parviennent avec aisance et pudeur à nous faire partager en quelques minutes vingt années de militantisme allant de la victoire de Mitterand en 81 à la défaite de Jospin en 2002. Un beau témoignage d’un homme engagé qui malgré certaines désillusions continue de lutter non pour tenter de changer la vie, mais pour l’améliorer, tout simplement !
Merci à eux deux.
Commentaire par ARNAUD — Mardi 27 mars 2007 @ 18:12
Putain, je suis ému.
Bon, mais pourquoi dit-il « on a gouverné », il n’était pas secrétaire d’Etat. Ce sont d’autres qui ont gouverné. Il ne serait pas si sympathique s’il avait fait partie d’un des gouvernements d’après 1983.
Pourquoi ne dit-il rien des alliés du PS: le PCF, les Verts,Bernard Tapie? Il y avait plus de militants au PC qu’au PS, à l’époque. J’étais à la LCR, pour ma part, et le 10 mai 1981 fut un jour de fête pour nous aussi.
D’accord pour ne rien dire de Royal. Il n’y rien à en dire.
Bedos avait dit: « ils voulaient changer l’avis et puis ils ont changé d’avis ». C’était bien dit.
Commentaire par pascal b — Mardi 27 mars 2007 @ 18:50
pascal b, joli lapsus, je crois que le premier » l’avis », s’écrit la vie…Changer la vie, et oui, c’était un beau programme…
Et ce témoignage entre soutien et déception , entre un père et sa fille est très touchant.
Commentaire par isabelle — Mardi 27 mars 2007 @ 19:27
La distance est bonne, le ton juste…remarquable « petit » témoignage qui me touche. J’entends battre le coeur de cet homme, tout à ses joies et ses déceptions ( comme je le comprends ici). Il fait une claire synthèse ( raison) d’un vécu profondément engagé (coeur)…voilà un militantisme que je trouve digne de ce nom tant je sens tout au long de ces minutes, le fil de trame bien solide : il y a, dans l’histoire des « oublis » qu’on ne peut se permettre . Pour moi, c’est ce qui donne et de la force à ces propos en particulier et à ce film dans son entier. Un grand MERCI , Isabelle…et je me prends à rêver d’un père semblablement engagé mais il faut croire que l’histoire et les chemins sont carrément différents pour chacue et chacun!
Commentaire par gretel la rebelle — Mardi 27 mars 2007 @ 19:29
A Pascal : les autres, il m’en a parlé, du PC (où militait mon oncle…) à l’époque de son engagement, beaucoup beaucoup plus grand que le PS et qui avait tendance à l’absorber… et moi je l’ai questionné sur le shéma inverse qu’on retrouve aujourd’hui…
En 5mn il faut faire des choix, c’est un autre film…
Mais merci de le préciser…
Commentaire par Anonyme — Mardi 27 mars 2007 @ 20:18
Arf, j’ai oublié de signer…l’èmotion! je corrige : anonyme it’s me!
Commentaire par Isa — Mardi 27 mars 2007 @ 21:37
Isabelle a raison: j’ai fait un lapsus. Guy Bedos (avant de recevoir la légion d’honneur des mains de je ne sais quel hiérarque PS)avait dit que les socialistes voulaient changer la vie et puis qu’ils changèrent d’avis.
J’ai fait ce lapsus, pour bousiller (sans le savoir) l’effet ironique, parce que citer en cette circonstance du Bedos, c’était trop facile, un rien médiocre, et ce faisant je n’étais pas en accord avec ce que j’avais ressenti de beau dans ce film.
Commentaire par pascal b — Mardi 27 mars 2007 @ 22:34
Coucou Isabelle,
Je vais te dire la même chose que je viens de te dire par mail…. bon, presque tout… restons soft… ;-)
J’ai bien aimé ton film. Si tu veux, ce que j’ai apprécié c’est qu’il montre bien que la politique ne fait pas partie d’une sphère élitiste ni médiatisée, autrement dit, qu’il ne faut pas être connu pour devenir un acteur social. C’est une vision pragmatique et responsable de la politique, une bouffée d’air frais. La rétrospection dans le temps c’est intéressant, le témoignage de ton père, cette sorte de mise en abime qui nous rappelle qu’il faut toujours être attentifs… toujours… et toujours…
Je te fais un gros bisous et encore une fois bravo!
Chema (l’espingouin du 34%) Bisous Isa.
Commentaire par Chema — Mercredi 28 mars 2007 @ 15:46
Un film touchant qui fait réfléchir. Un rappel que malgré tous les espoirs et la certitude d’un groupe ou un parti à changer le monde, la réalité n’est pas aussi simple.
En période électorale, il est rafraîchissant d’entendre des propos équilibrés, nuancés. Vouloir n’est pas tout. À toujours entendre des promesses faites dans un contexte « ceteris paribus », une bonne partie de la population se désintéresse de la politique et s’enferme dans les clichés de la politique avilissante et malsaine.
Un homme passionné, militant, se lève pour dire « Oui, nous avons fait de bonnes choses » mais reconnaît les échecs ou les moins bons coups de son parti. Une belle franchise qui redonne espoir en une politique propre et saine. Une belle sagesse qui nous donne envie que cet homme soit dans l’entourage immédiat de sa candidate pour la guider.
En rêvant d’un monde idéal où les politiciens d’aujourd’hui, peu importe leur parti, auraient la sagesse de s’arrêter un moment pour parler des nuances liées à leurs promesses. Reste à savoir si certains d’entre eux auraient le courage de se présenter devant une tribune pour parler des nuances qui nous révèleraient leur vraies couleurs – ces couleurs si difficile à discerner quand les journalistes sont muselés ou intimidés.
Commentaire par Nell Porter — Jeudi 29 mars 2007 @ 10:39
Chère Isabelle, je me permet de te féliciter pour ce film qui montre en toute simplicité le coeur et la voix d’un militantiste quel qu’il soit. Il est rare à l’heure actuelle, à mon humble avis, de retrouver des gens passionnés qui se posent et posent en retour de véritables questions sur son parti, d’une manière la plus simple et la plus humble qui soit, sans écarter quiconque, qui puisse prouver encore qu’un lien véritable est possible entre élus et électeurs. En espèrant que dans les prochaines décennies des personnes semblables perdurent…. et reprennent le flambeau…..
Sans nul Doute …..?????…..
Commentaire par lorenzo — Vendredi 30 mars 2007 @ 12:24
un film vrai et réel de ce que devrait être la politique, des hommes et des femmes conscients que si on n’essaye pas rien n’arrivera. Chapeau bas devant ceux et celles qui ont eu ce courage là.
Commentaire par claude-marie — Vendredi 30 mars 2007 @ 14:36
ce on m’énerve particulièement sans que je sache pourquoi…
Commentaire par tiptip — Vendredi 30 mars 2007 @ 14:55
Nous n’étions pas nés en 81 ; nous aurions aimé connaitre ce temps où l’on pensait encore pouvoir « changer la vie »…
Commentaire par Noé&Kiri — Dimanche 6 mai 2007 @ 0:28