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21%, de Dominique Gelin. 15/02, Les 5 jours des Deux-Sèvres.
13 commentaires »
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Est-ce du lard ou du cochon ?
Une opinion pleine de bon sens, ou des borborygmes vaguement réac’ ?
Une sagesse quasi-ancestrale millésimée « terroir », ou l’opinion rance d’un vieux bouseux ?
Un bon film de 100jours.org, ou un reportage type-JP-Pernod ???
Je suis partagé…
En tous les cas, votre film n’est pas univoque, ce qui le rend (à mes yeux) plutôt intéressant.
Commentaire par Vivons heureux en attendant Sarko — Jeudi 15 février 2007 @ 12:51
Beau personnage avec une certaine philosophie de la vie et de la politique .Beau travail .
Commentaire par MARCEL — Jeudi 15 février 2007 @ 13:45
Moi j’adore ce petit film, les plans, les sons, cet homme qui laisse parler son coeur. Ses propos sont spontanés, et « derrière » il y a une certaine sagesse, du bon sens.. Les personnes de sa génération ont beaucoup à nous apprendre, il suffit de les rencontrer, et de les écouter..
Et oui, l’Ecoute, le Respect, encore et encore…
Commentaire par marie christiane — Jeudi 15 février 2007 @ 14:25
Cher Vivons Heureux,
disons que tout dépend de l’odeur que vous voulez donner à votre septicisme (sans faute d’orthographe)…
J’aime votre réaction dubitative, car il n’y a pas d’extrémiste qui doute. C’est pourquoi je vous encourage à revoir le film, chaque fois avec des yeux et une oreille différents.
Et sincèrement, plus je lis des références à JP-Pernod dans ces pages, plus j’ai envie de regarder « quand ça passe » pour me faire une idée de ce que ça peut connoter pour vous. Je n’ai vu ce Monsieur que sur des placards de presse people, mais il est possible que je confonde… Pouvez-vous m’expliquer le lien entre cette « célébrité » et mon travail ?
Merci et à bientôt !
Dom
Commentaire par DeGel — Jeudi 15 février 2007 @ 14:44
Tres beau travail autant celui du réalisateur que celui de l’artisan , un message simple, aux antipodes des intellos , mais tellement humain , merci Dom
Commentaire par Gil — Jeudi 15 février 2007 @ 15:18
Pourquoi ne pas accepter l’idée de contradiction (plutôt que l’ambiguité), même chez un être humain, fut-il paysan, réalisateur ou spectateur ?
Exemple.
Cet homme évoque une partie de mes origines. J’y goute la qualité du silence, le ralentissement du temps, le feu de cheminée, la beauté des mains. Toutes choses que j’ai connu dans une des branches de ma famille.
Contradictoirement, cela m’évoque aussi les chiottes glacées dans la cabane noire chez mes oncles et tantes, la place des enfants qui devait rester à leur place de pas adulte et donc pas encore une personne, la détresse face au monde qui change trop vite (notamment par rapport à la place du travail manuel) , l’impossibilité d’arrêter de travailler et de comprendre l’idée même de loisirs, l’inpacité de concevoir autre chose que son propre vécu, notamment vis à vis des femmes. Etc.
Il me semble qu’il faut d’abord suspendre son jugement (positif ou négatif) quelques instants pour d’abord comprendre, laisser le travail de souvenir et/ou d’émotion agir, qu’il fasse son oeuvre.
On peut alors retrouver la notion d’engagement et de choix.
Pour ma part je ne trouve pas que notre société est un modèle, loin s’en faut. Comme beaucoup je m’engage pour essayer de le changer en mieux. Je n’ai pas non plus de regret sur le monde paysan tel que je l’ai vu. Je ne veux pas y revenir ou revenir à certaines de ses valeurs fortes.
Commentaire par Pascal — Jeudi 15 février 2007 @ 18:11
moi aussi je suis un peu SCEPTIQUE et je partage l’analyse de N.B (vivons heureux) sur ce film,
je ne sais pas ce que c’est exactement qu’un bon documentaire, mais pour moi ce travail se rapproche d’un travail journalistique,
pas de bond au plafond je m’explique,
la prétendue neutralité des reportages télé leur tient lieu d’objectivité:
ce qu’on vous montre est vrai,n’en doutez pas puisque ce sont des « vrais gens » qui vous parlent.
mascarade que tout cela,
il n’y a aucune information qui soit objective,
alors, j’en viens à ce qui me gêne dans ce film,
la problématique du rejet de la politique par un nombre croissant de gens me semble une question fondamentale, et vous avez le mérite de vous la coltiner, néanmoins je trouve vraiment dommage ce traitement qui n’approfondit pas le questionnement initial.
ce pépé est surement tres gentil mais il ne doit quand même pas beaucoup aimer les noirs, les gris, les rouges, les verts…
pendant 5 mn je l’ecoute me resservir le fond de commerce du FN, et je devrais trouver « tres humain ce message simple »
qu’on se comprenne bien, je ne dis pas que cette parole n’as pas sa place ici,
bien au contraire c’est de cette diversité que se nourrit le projet 100 jours,
mais elle mériterait au moins d’être interrogée,
c’est pour moi là qu’il y a un lien entre votre travail et JP pernault: vous en restez au stade de l’énoncé d’une parole sans vraiment approfondir ses raisons profondes et leur portée
c’est un peu catégorique, je m’en excuse, mais quand je lis « certaine sagesse » ou « message simple aux antipodes des intellos » ça me hérisse un peu les poils
Commentaire par lulu — Jeudi 15 février 2007 @ 19:08
A chacun son langage et sa sensibilité…
J’avoue être plus interressé par l’émotion de chaque film, bien représentative des diversités de lorgnettes…que par les longues tirades qui s’en suivent parfois, sur les hypothétiques orientations personnelles ( »raison profonde ») du sujet en lumière. Autant aller rencontrer directement la personne, ce qui deviendrait aventure, et là çà m’interresserait encore plus.
Celà dit merci de vos actives et nourrissantes participations, même si elles ne correspondent pas toujours à mon appétit.
Je verrai bien 2 rubriques de commentaires, voir 3 : cinéma/politique/émotions :(àla carte, selon l’humeur du jour)
Commentaire par Moije — Jeudi 15 février 2007 @ 21:04
je vais finir par m’en vouloir d’avoir lancé le nom de
Jean Pierre Pernault dans ces commentaires des 100 jours. je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas financé par ce monsiur de TF1 pour lui faire de la pub AAARGH ! pitié
Commentaire par Reserbat — Jeudi 15 février 2007 @ 21:06
J’aime bien ce portrait qui en tous les cas bénéficie d’une prise de son bonne, la meilleure depuis le début des films, malgré des problèmes de niveau lors des transitions et des coupes.L’image académique ne gène pas, c’est propre et classique mais le papi dynamite assez bien les choses avec malice et plus qu’il n’y parait. A jouer le vieux beauf philosophe de comptoir alignant les sentences il en devient marrant car il ne dit pas que cela. Bien sûr le portrait est clos, limité et sans mise en perspective, mais c’est un peu la loi du genre de ce type de très court document. La perspective vient de son insertion dans le dispositif des 100 jours. Sympa même si préfère de toute façon les films d’Isabelle ! (fayot nostalgique !)
Commentaire par Reserbat — Jeudi 15 février 2007 @ 21:17
Chère Lulu,
c’est à mon tour d’être partagé et sceptique.
Je suis en accord avec un bon nombre de vos arguments, mais j’ai sincèrement du mal à y reconnaître mon film.
Vous semblez accorder bien peu de crédit au travail journalistique, tout en ancrant vos références pleinement dans son champ : un paysan nostalgique défénd forcément le parti de Lepen ? Oh, le raccourci ! On dirait du Fogiel (eh oui, j’ai même une télé et je travaille dans la même pièce)
Mon travail n’est pas celui d’un journaliste : je ne travaille pas pour un journal, je n’arrache pas la parole à son contexte, je n’interviens pas pour paraphraser le propos ou pour formater la compréhension. Le travail documentaire est riche et varié. J’aime Michael Moore, mais pour moi c’est lui qui fait une sorte de reportage d’investigation à fort parti pris.
Hors, dans le cas de la réalisation, quand on parle de parti-pris, il ne s’agit pas de se prononcer pour telle ou telle idéologie, il ne s’agit pas de se faire juge du sujet que l’on traite. Il s’agit de choisir comment on va montrer, arranger la matière filmique pour qu’elle ait une forme choisie et non subie.
Aujourd’hui, le désarroir fait peur. Le mécontentement est à prendre avec des pincettes parce qu’il fait la joie du FN. Très bien. Empressons-nous d’y jeter l’omerta. C’est sûr, le FN mourra asphyxié !
Je ne peux pas prolonger le débat sur JP Pernot ou Pernault, par méconnaissance, mais je souhaite préciser que la parole énoncée énonce suffisamment de pistes sur ses raisons profondes et leur portée, pour qu’il soit redondant ou fastidieux d’en rajouter. En 5 minutes, il n’est pas question d’enquêter, mais d’interroger et de sensibiliser. Les débats se font ici, en bas de page.
En tant que réalisateur, je ne vais pas au devant d’une personne, qu’elle soit sujet ou témoin, pour lui brandir mes propres certitudes et savoirs, essayer de le gauler sur ce qu’il dit ou de le pousser dans ses retranchements… je vois ça sur des plateaux de télé et je n’aime pas. Non. Il y a une sorte de pacte de respect entre moi et les personnes à qui je demande de signer une autorisation de diffuser et d’exploiter leur image.
Je ne pensais pas non plus les livrer en pâture au jugement et au catalogage systématique.
Si la réalité vécue par cette personne ne vous touche pas, si elle vous indiffère, n’en concluez pas directement qu’elle est sans intérêt, méprisable ou, pire, ordurière…
Je parle du dépeuplement du Marais poitevin, et Maurice parle aussi bien de ses causes que de ses effets. Bien sûr, ce n’est pas un exposé macro-économique, sociologique ou politique, mais ce n’est sûrement pas non plus un simple ronchonnement réactionnaire. Et réactionnaire contre quoi, aujourd’hui ? La révolution est loin, pour qu’on cherche encore partout des réactionnaires…
Une autre mise au point : Ce que Maurice a à transmettre, ce n’est pas tel ou tel message partisan. Lui, il fait des nasses à anguilles et il aimerait que ce savoir-faire ne meurt pas avec lui. C’est moi qui lui ai demandé de parler de politique, et mon boulot de documentariste c’est de vous montrer comment il se laisse entrainer dans le sujet en restant soi-même. près du coeur, près du corps et près des matériaux qui font sa vie… ce qu’il appelle la nature et qui est le Marais Poitevin. Une flaque d’eau pour vous, mais une flaque habitée.
Pour finir, croyez que je suis tout à fait prêt à effectuer un travail similaire avec un ouvrier métallurgiste (rare en Deux-Sèvres), un cadre mutualiste (plus courant) ou un étudiant à science-po. Je suis à peu près sûr de trouver des oeillères partout. Et de la pensée, aussi, sans doute…
J’espère que vos poils s’en remettront.
Très cordialement,
Dom
Commentaire par DeGel — Jeudi 15 février 2007 @ 22:05
Je m’aperçois que j’ai écrit « chère » Lulu…
C’est juste que « lulu » m’a semblé un pseudo de consonnance féminine. Un apriori, vous voyez bien, moi aussi…
Commentaire par DeGel — Jeudi 15 février 2007 @ 22:39
Ce monsieur a été notre coup d’coeur!, de la soirée de diffusion à l’E.M.F (fin Fév.)
Commentaire par Noé&Kiri — Dimanche 6 mai 2007 @ 1:13