5 commentaires »

1. Quel sens lit théâtral ! Dans l’ombre magistrale le psy est cette fois sur le dessus du lit?
   Joli dérapage que ce film allongé et de sieste avec le décalage des silences et des ombres, des petits bruits de la vie hors-champ, du « tu » introduit après le milieu du gué, du film. Et l’éternelle question : « si on est dans un parti on est prisonnier d’une pensée ? »
   Et si on disait : Si on est prisonnier on est parti dans une pensée ? ou encore si on est pensée on est partie d’un prisonnier…Tricotons l’aphorisme en tous sens et les non sens surgiront tous seuls. C’est un jeu bienfaisant!
   NB super les chaussettes !

   Commentaire par Reserbat — Dimanche 18 mars 2007 @ 16:53

2. C’est drôle comme peu à peu des films se « parlent »…En voyant celui ci, je pense aussi à 7 % : un certain ton de voix, un souvenir ( la famille, l’école), une sorte de distance par rapport au jeu politique, une distance qui n’est pas un désintérêt, peut être une prudence, une méfiance, une forme de désaccord…
   « cette foutue place que chacun a à prendre »…la concurrence évoquée dans 7%…

   Une parole qui se construit, qui hésite, revient, et repart.
   Et ce beau silence, aussi.
   isabelle

   Commentaire par isabelle — Dimanche 18 mars 2007 @ 18:38

3. ahhh! que voilà un entretien intéressant sur bien des points! d’abord par sa forme : cet homme fait aller sa pensée, semble t’il, tout seul et sur lui-même et pourtant je le sens en lien avec celle, celui qui filme ; il y a donc véritable dialogue où ce « je » n’existe que par le « tu »…
   c’est chouette ça !
   et puis, j’ai bien aimé assister à cette mise en oeuvre de la réflexion, comme tout un chacun pourrait le faire avec des assertions et des doutes quant à elles, et puis ça emmène ailleurs et ça se construit…sans enfermer…
   Alors, la stérélité des débats : eh oui! cela existe plus qu’on ne le voudrait quand il manque l’élément vital : la véritable écoute de l’autre, celle qui présuppose de se débarrasser momentanément de ce que je VEUX dire ( parce que bien sûr, c’est plus important que tout)pour véritablement tenter de capter un tant soit peu la pensée de celle ou celui qui me parle…
   Bref. je trouve que ce film donne l’envie d’échanger, celle qui procure du plaisir. Alors seule devant mon écran, je n’ai plus qu’à fermer les zécoutilles et souhaiter à chacune et chacun une belle nuit pleine de belles…pensées??? et pas que ça, je l’espère!

   Commentaire par gretel la rebelle — Lundi 19 mars 2007 @ 23:17

4. Une bonne analyse des nouvelles methodes d’enseignement cher ancien collegue. Et ne t’inquiete pas, tes spectacles ebranlent quand meme un peu les gens qui y assistent et tu as raison sur un point: il faut toujours recommencer afin de changer un tant soi peu les comportements tant sur le plan politique que social.
   Enfin tu as aussi raison sur les interventions lors des debats qui sont souvent le signe d’une envie d’exister aux yeux des autres. Je partage ton analyse.
   En fin de compte tu as souvent raison donc je vais en rester là et j’espère bientot te rencontrer pour continuer le partage de nos idees.
   Un salut amical de Guadeloupe.

   Commentaire par jerome — Mardi 20 mars 2007 @ 5:12

5. belle idée que ce divan accoucheur de la pensée, belles ombres portées et belle manière d’oublier un peu le comédien et de se recentrer sur le propos

   le propos où l’on reconnait ses propres doutes, ses propres questionnements, sa propre méfiance, la pensée politique n’est pas une évidence, serait-ce comme en amour une terre de concessions? la frayeur d’appartenir à un parti et la tentation d’être infidèle avec les idées des autres, l’affreux syndrôme de l’enfermement pour les esprits épris de liberté

   et finalement « recommencer en essayant d’échouer un peu moins »…les paroles de l’homme au pull rayé et aux chaussettes rayées sur le lit rayé sont émouvantes d’humanité

   allez monsieur l’analysé ça valait bien le coup de reporter notre café tiens :)

   et bravo à l’analyste réalisateur.

   Commentaire par claire — Mercredi 21 mars 2007 @ 0:17

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