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18%, de Gil Athanassoff. 12/02, Les 5 jours des Deux-Sèvres.
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37 commentaires »
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donc , les fonctionnaires gagnent beaucoup d’argent, et ils nous font chier quand ils font grève…Ume opinion quelque peu surprenante de la part d´un « anarchiste » ou d’un « utopiste », mais pas si étonnante de la part de quelqu’un qui chante « une politique pas compliquée »…(voire simpliste ?)
et donc, tu ne fais pas grève, tu ne participes pas au mouvement des intermittents, mème si la politique culturelle actuelle ne te plaît pas, et ne te permet pas de créer tranquillement ?
isabelle
Commentaire par isabelle — Lundi 12 février 2007 @ 20:08
fonctionnaire = beaucoup d’argent !!
grève = emmerder 50000 personnes !!
Etre fonctionnaire par les temps qui courent n’est pas toujours facile et surement pas bien payé. Quand au raccourci sur la grève : y a du boulot !
Le propos est assez étonnant. Dommage la forme du film était intéressante
Commentaire par BILOUTE — Lundi 12 février 2007 @ 20:19
quand les fonctionnaires font grève heureusement qu’ils « emmerdent » plus de 50000 personnes puisque ce sont d’aprés « les informations » et pas « mes informations » les derniers à faire grève.
le film est bon car il montre toute la douceur que peut revêtir la reaction, que l’anarchisme de droite a toujours été surtout de droite…
« politique pas compliquée », c’est vrai on est un peu au rez de chaussée de la pensée politique: « je veux faire ce que je veux sans qu’on m’emmerde » on cherche la dimension révolutionnaire d’ un propos de comptoir… d’ailleurs (bien vu Gil) on s’y retrouve… au comptoir. à la tienne Etienne!
Commentaire par catherine et vincent — Lundi 12 février 2007 @ 21:46
Problématique récurrente dans « 100jours »: quelle distance le réalisateur prend avec son « objet », quel est le témoignage, l’analyse ou l’imaginaire auxquels nous pourrions être conviés, invités…par la construction du documentaire.
« L’interview » au premier degré, c’est pour la télé-poubelle, pas pour un projet culturel qui aspire à une dimension politique légitime mais pas automatique…
Bref : prière de relire votre copie avant diffusion…par amour de l’intelligence. Pour l’instant : mi-figue, mi-raisin, voilà mon ressenti, mais le documentaire de ce jour m’oblige à sortir de ma silencieuse observation.
Donner la parole à « n’importe qui », c’est aussi nul que de toujours la donner aux mêmes personnes « privilégiées ».
Commentaire par Geoffroy — Lundi 12 février 2007 @ 21:48
Une conception un peu trop égoïste pour moi (qui suis fonctionnaire !) de la politique.
Commentaire par catherine et vincent — Lundi 12 février 2007 @ 21:49
petit film à la présentation recherchée et ça c’est chouette!
quant au contenu, pfffffffffffff, no comments!
signé : une qui est censée gagner beaucoup d’argent et qu’a certainement le désir de faire chier le peuple ( repffffffff) ; une qui ne lutte pas pour, ni contre, qu’essaye simplement, chaque jour de composer avec, en utilisant les moyens qu’elle veut bien se donner.
Merci à toute l’équipe de ce projet qui ouvre cet espace d’expression. Tenez bon ; ne nous laissons jamais rattrapper
par notre petit ego même si nous avons besoin de lui pour nous sentir exister. Enfin, nous pouvons essayer!
Commentaire par annie-claude — Lundi 12 février 2007 @ 21:56
Parce que je pense intéressant de confronter nos visions et nos expériences, j’aimerais avoir plus de précisions sur les impressions de Geoffroy, vis à vis des films déjà présentés, la réalisation documentaire, la distance à « l’objet » dont tu parles, ce que tu appelles interview au premier degré, ce qui peut te géner ou ce qui ne t’interpelle justement pas…
Commentaire par Zoé — Lundi 12 février 2007 @ 22:36
Pour Zoé et tout le monde que ça intéresse :
Sur les autres films présentés : quand un « angle » de la caméra et/ou du micro permet à une humanité commune, poétique, « transcendante » de nous arriver en pleine poire (quelques minutes avec un jeune sourd et aveugle qui veut vivre, tout simplement), en plein rire( »à la recherche d’un slogan » pour les sans-papiers), à fleur de peau (expérience de la dame « décroissante »), je dirais que ça m’intéresse…
Ou alors une recherche de forme (2 épisodes à bord d’une voiture) qui peut permettre une pensée, même à l’écoute de poncifs de micro-trottoirs, qui du coup en deviennent touchants.
Donner la parole, sans exigence pour la personne filmée, ni pour la forme du réalisateur (sans jouer sur les mots)…ni pour le public à « politiser », c’est méprisant et inutile.
Faux SDF et rocker bidon : pour quoi ?
Pas d’anti-jeunisme de ma part : les deux jeunes des cités offrent pour moi un témoignage car ils permettent une profondeur au spectateur. Ils ne sont pas sûrs d’eux…et laissent finalement leur ego au vestiaire…grâce à la personne qui filme !!!!
Bravo quand même. L’initiative est là. Il faut travailler, maintenant, toujours et à jamais.
Commentaire par Geoffroy — Lundi 12 février 2007 @ 23:25
j’avais cru un instant que dans une société democratique tout le monde avait le droit de s’exprimer, et peut etre à juste titre ceux qui n’ont jamais l’occasion de le faire . il n’etait pas interessant pour moi de choisir des gens qui auraient été dans le politiquement correct , mais plutot de chercher ceux qui ne veulent plus jouer les regles du jeu telles qu’on nous les impose, ceux qui n’y croient plus , mais qui veulent vivre quand meme , ou plutot survivre dans un monde qui se pense sérieux , et ou ils ont de plus en plus de mal à comprendre comment il fonctionne , moi meme parfois je m’y perds, n’en deplaise aux fonctionnaires . Quant à donner la parole à n’importe qui, j’assume car chaque individu est quelqu’un d’unique , et son discours aussi primaire soit il, vaut bien ceux des menteurs patentés . Quant à la poésie et à l’humanité, il me reste la fiction pour ça . Gil
Commentaire par Gil athanassoff — Mardi 13 février 2007 @ 0:43
Gil, le problème n’est pas de trier entre ceux qui ont le droit de s’exprimer et les autres, mais, comme l’a dit Geoffroy, ton positionnement de réalisateur : toi, en tant que réalisateur qui écoute et donne à voir cette parole, qu’est-ce que tu en fais, comment tu en fais une réflexion politique intéressante ? Si c’est juste pour recueillir une parole aussi limitée, un journaliste fait la même chose en 20s.
Ton film est l’exact reflet de ce que tu dis quand tu dis que tu démissionnes à comprendre le monde, et si les réactions sont aussi fortes, c’est que la conséquence de cette attitude est grave, c’est laisser aux puissants ce pouvoir de dire le monde et de le faire, de te faire croire leur vérité.
Commentaire par Phrensky — Mardi 13 février 2007 @ 10:22
Le public de 100 jours ne semble toutefois pas être celui du simple journal TV. A en juger par ces lignes de commentaire qui participe au film et finalement aussi au « positionnement du réalisateur ».
Je trouve ce film effrayant, ce qui me plait beaucoup. Dans sa fausse douceur, son abandon et ses sombres discours, le rocker libre devient une abération. Peut être aurions nous pu le voir dans un journal TV, mais le contexte de ce site en fait, je trouve, autre chose.
Parfois, il faut que les films fassent un peu peur.
Commentaire par Félicien — Mardi 13 février 2007 @ 13:04
Je ne suis ni journaliste et encore moins animateur de télévision, dans ce genre d’exercice mon job consiste uniquement a laisser la parole a ceux qui veulent bien la prendre et a ne les influencer en aucune mesure, ce qui ne veut absolument pas dire que je sois d’accord avec leurs propos. En ce qui concerne mes idées personnelles comme je l’ai déjà dit plus haut j’ai la fiction pour cela, qui me laisse un champ d’expressions personnelles. Quand a la réflexion intéressante que l’on pourrait tirer de cela : c’est qu’il y a des gens qui s’en foutent complètement de la politique et qui ne se sentent absolument pas concerné : mais ça aussi c’est une prise d’opinion non ? La seule et vraie question intéressante c’est qu’est ce qui a amené ces gens à penser de la sorte ? Mais ça c’est un autre débat.
Commentaire par Gil athanassoff — Mardi 13 février 2007 @ 13:24
Chiche ! C’est une « vraie question intéressante « , aussi, il ne faut pas la laisser dans un tiroir.
Commentaire par yvalin — Mardi 13 février 2007 @ 15:00
Amusant, comme les réactions fusent sitôt que quelqu’un a le malheur d’ironiser sur la « sécurité de l’emploi » des fonctionnaires !
Une malheureuse phrase qui met le feu aux poudres et fait oublier tout le reste de l’interview…
Alors, évidemment que les propos de ce gus peuvent apparaître très limités au regard de certains témoignages précédents, qui étaient plus « bonne conscience de gauche irréprochable » et infiniment mieux maîtrisés. Le larron se situe manifestement plus dans un « gauchisme tendance bédo » et son propos s’en ressent un brin.
Néanmoins, je trouve ce tir de barrage un peu exagéré : sans être le plus marquant de la série, ce petit film a le mérite de mettre en scène une parole pas trop formatée/assurée/crédibilisée par l’expérience militante (et qui peut même déraper vers l’utopiste-bébête-vaguement-réac’-malgré-lui)…
Je trouve que cette parole-là a sa place ici, en ce sens qu’elle témoigne d’une réalité de cette « population de gauche » si diverse et paradoxale.
Ne vous en déplaise, le gauchisme n’est pas réservé à des militants forcément purs, forcément intègres et forcément propres sur eux ! C’est le (petit) mérite de ce film que de nous en montrer une autre facette.
Commentaire par Vivons heureux en attendant Sarko — Mardi 13 février 2007 @ 16:09
Je suis stupéfaite par ce que je lis :
« mon job consiste uniquement a laisser la parole a ceux qui veulent bien la prendre et a ne les influencer en aucune mesure »
On approche le point culminant du désengagement du réalisateur, ou comment un « artiste » peut refuser d’endoser sa responsabilité. Et oui, un réalisateur a une responsabilté.
Un réalisateur documentaire n’est pas là pour laisser la parole et retranscrire un discours, ça c’est ce que fait un journaliste. C’est ce que je fais moi quand parfois j’endosse l’habit d’une journaliste : on me donne un sujet, j’interroge, et je monte la parole et me fichant de ce qui est dit puisque je fais de l’actualité, de la bête information!
par contre quand je suis dans ma fonction de réalisatrice, je choisi mes personnages en fonction de ce qu’ils vont me dire (d’accord ou pas avec leur parole) et ma mise en scène va être MON discours.
Une petite ciattion de M. Godard que j’aime à rappeler à chaque fois que je plante ma caméra quelque part :
« Tout travelling est un point de vue moral »
Pour les fonctionnaires (et sans vouloir faire de pub pour moi même) j’ai relayé une petite lettre intéressante sur mon site, à lire avant de parler des fonctionnaires « privilégiés » ici :
http://www.isabelledarmengeat.fr/blog/index.php?2007/02/07/36
-les-profs-privilegies-de-la-republique-vous-en-etes-certain
Commentaire par Isa D — Mardi 13 février 2007 @ 17:27
réponse au commentaire précédent :
« si le gauchisme n’est pas réservé à des militants, forcément purs », le droitisme, n’est pas non plus réservé à des chefs d’entreprise avides d’argent…Il peut parfois se retrouver chez des gens COOOOOLLLLLLLLLS, tellement COOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLSS…..
Et ce que l’on vit aujourd’hui, y compris les fonctionnaires, c’est plutôt l’insécurité sociale que la « sécurité de l’emploi ».
Commentaire par isabelle — Mardi 13 février 2007 @ 16:43
Les réactions précédentes, outrées, me paraissent excessives, et je rejoins l’avis du post de “vivons heureux…”. Ce que soulignait Alexandre Surh dans l’interview, c’était surtout que la condition d’artiste qui essaie de vivre de son art est plus précaire que celle de fonctionnaire – ça me parait irréfutable, et ce n’est pas nouveau ;)
Je ne suis pas sûr que le terme « emmerder » soit d’ailleurs employé à titre réellement négatif (l’emmerdement maximal étant le but, légitime, d’une grève!) – Peut-etre y a-t-il effectivement un certain ressentiment, les grèves de fonctionnaires, ou grèves en général, étant le plus souvent destinées à défendre des intérets précis – et les artistes indépendants n’ont évidemment pas la même organisation et « force de frappe ».
En tout cas, il me semble évident que quand il dit « qu’on l’emêchait de bosser », ça ne se référait pas aux dites grèves? Ce serait asez absurde, en quoi une grève empêche-t-elle un artiste de bosser? De la part d’un salarié, oui, mais là…c’est juste un propos un peu confus je pense.
Peut-etre qu’il parlait plutôt de l’emmerdement lié à l’état (même source que l’emmerdement des fonctionnaires), auquel il ne peut rétorquer par les mêmes moyens.
Commentaire par floffinou — Mardi 13 février 2007 @ 17:55
L’anarchie de gauche me fait penser à un dogme judéo-chrétien genre « avant la pomme »… L’arnarchie de droite me fait penser à une arnaque, genre « capitalisme à visage humain »…
Allez-vous reprocher à notre anar de ne pas assez verser d’un côté ou de l’autre, ou bien de pencher trop vers là, ou vers là ? Ne serait-il pas anarcho-centriste, voire modéré ?
Pire… ne serait-il pas dans le doute ? Improvisateur d’une vérité temporaire saisie au vol par l’oeil et l’oreille de la caméra…
Je ne vois pas ce qu’il y a là de plus effrayant que toutes les discussion « orales » qui font le débat politique de tous les jours et chez tout le monde.
Si on commence par ne pas vouloir entendre ce que certains, trop comme ci ou trop comme ça, ont à dire, on ne risque pas de réveiller le désir politique de tous…
Soyons attentifs aussi à ce que veulent ceux qui « ne veulent rien », à ceux qui « ne savent rien » et à ceux qui « ne proposent rien »… il y a bien des pays où le simple fait de survivre a déjà une valeur politique. Chez nous ?
Commentaire par Domdee — Mardi 13 février 2007 @ 17:59
A chacun son mètre carré sur terre envisagez vous? Pourvu que le mien soit aux antipodes du votre. Au fait, si un jour vous avez un gros problème de santé, soyez couillu, n’allez pas aux urgences à l’hosto vous faire soigner par ces pourris de fonctionnaires. S’il y a le feu chez vous, n’appelez pas les pompiers,et n’allez pas revendiquer une scène subventionnée pour vous produire avec des régisseurs et technicos fonctionnaires ! n’oubliez pas de refuser les remboursements sécu, de ne pas scolariser vos gamins, d’assumer seul et fier comme un bar tabac la vieillesse qui vous atteint depuis longtemps déjà comme tout un chacun. Et puis travaillez un peu la musique et le chant, c’est toujours ça de pris pour les voisins!
Quand je pense à Francisco Lafuente de la CNT-FAI, responsable élu de la culture pendant la révolution espagnole, mort à Bordeaux il y a dix ans j’ai un peu la gerbe en entendant enfiler les perles dans cette vidéo. Pas pire que Jean Pierre Pernaud de TF1, dans une autre registre. Ouaf ouaf, couché le chien, couché !
Commentaire par Reserbat — Mardi 13 février 2007 @ 22:05
Eh pourquoi pas, même si je vois quelques commentaires scandalisées, je suis tout à fait d’accord, le petit film a le droit d’exister, même si les propos dérangent quelques uns. la position du réal… c’est pas tout à fait clair, peut être qu’il est d’accord avec son personnage, pourquoi pas? en plus sa mise en scene est pas mal.. et puis sa change un peu, comme dit quelqu’un de tellement bons personnages qui sont tout à fait « bien ».
C’est bien justement 100 jours pour la liberté de discours, de position ou non position politique, non?
Commentaire par Natalia — Mercredi 14 février 2007 @ 12:23
Il est surprenant, et surtout de la part d’Isabelle qui se dit réalisatrice que personne n’ait remarqué que ce film était un faux documentaire. En effet tout nous indique qu’il s’agit d’une mise en scène et que le film a été pensé voir même écrit. Techniquement ce film est pour l’instant le mieux réalisé de ce que j’ai pu voir sur les 100 jours, la lumière, l’esthétique, sont super travaillé, la chanson est filmée comme un clip ce qui a nécessité plusieurs prises ou un multi cams . Le film démarre sur le tee shirt QGR , que l’on retrouve judicieusement bien placé pendant la partie interview, rien n’est laissé au hasard Quand au prétendu Rocker il s’agit ni plus ni moins d’un comédien employé pour le sujet, si vous en voulez la preuve allez faire un tour sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=dFocNmXtzlw
Et vous y verrez un court-métrage du même réalisateur et vous y reconnaîtrez notre rocker mais cette fois ci en hippie contestataire. Le générique du 18 et 19 pour cent nous en apprennent beaucoup aussi, en effet dans le 19 c’est le réalisateur qui devient comédien et le chef op réalisateur, il s’agit de la même équipe qui s’amuse. Je pense sincèrement que ces deux films sont tous simplement de la provocation et qu’ils ont été fait dans le but de nous choquer et de voir nos réactions , afin que vous ne vous endormiez pas devant vos tubes cathodiques ou vos écrans d’ordinateurs et aussi peut être pour nous montrer qu’il ne faut pas croire ou prendre au premier degrés tout ce que l’on nous montre ou que l’on nous dit, comme les programmes de nos chers candidats , qui a mes yeux sont aussi sérieux que ces deux films , et bravo si tel était le pari, il est gagné , j’en connais qui en lisant vos commentaires doivent bien ce marrer aujourd’hui. Ce film a aussi le mérite de montrer qu’il ne faut pas grand-chose en France pour que la lapidation redevienne à la mode. Coluche est bien mort, et bien oublié, je pense que lui ça l’aurait fait rire. Pour ma part je trouve très motivant qu’a une époque ou les artistes se prennent au sérieux et veulent coûte que coûte nous délivrer un message, qu’ils y en aient qui prennent encore le temps de s’amuser et de nous faire rire. Alors moi les gars je vous dit bravo et continuer comme ça, car l’humour n’a jamais tué personne, alors que l’on ne peut pas dire la même chose des idéologies politiques ou religieuses, qui sont les principales causes des guerres depuis des millénaires.
Sylvain Perron
Commentaire par Sylvain Perron — Mercredi 14 février 2007 @ 14:13
Décidément c’ets moi qu’on attaque, merci pour l « Isa qui se dit réalisatrice », je dis ce que je fais c’est tout, sans prétention, tu veux que je dise quoi? que je me présente en fonctionde ce que je mange le matin? (des petits suisses…)
J’ai en en effet fait remarqué hier (en privé et non sur le forum) à un des membres de l’équipe 100 jours, que pendant les premières secondes j’aimais bien ce film car je le trouvait bien soigné, belle couleur, caméra bien placé, changement de plans pour la même action et tout et tout, et que ça faisait plaisir à voir dans 100 jours… j’ai immédiatement ajouté que finalement si j’aimais bien le démarrage, c’est aprce que je me faisais avoir, emmené, par l’habillage de la fiction.
La Isa qui se dit réalisatrice dit aussi avoir un cerveau elle s’en sert parfois pour lire une image, merci pour elle.
Ma débilité : ne pas avoir cherché sur Youtube si c’était ou non une fiction déguisée en docu? non en effet, c’est parce je n’imaginais même que ce soit un faux docu, sans doute parce que je n’imaginais pas qu’on puisse se foutre ne notre gueule, par « notre », je veux dire tous ceux pour qui le projet 100 jours veut dire qq chose, ceux qui y participe, ceux qui le suive.
Une petite note quand même (qui me rappelle qq chose que j’ai dit à Gil hier soir aussi ) : un documentaire aussi ça s’ECRIT! ça peut mêm avoir des effets des styles, ce n’est pas la propriété de la fiction! le docu ce’st pas seulement une image sale sans cadre et sans lumière.
Commentaire par Isa D — Mercredi 14 février 2007 @ 14:48
Chère Isa,
bravo pour cet équilibre alimentaire et matinal, qui vous donne une belle énergie.
J’adhère totalement à votre défense du documentaire comme forme cinématographique à part entière. Cela comporte, comme vous le dites, un soin particulier de la matière et des moyens employés, un parti-pris, et je ne crois pas que le travail de Gil en soit dépourvu. Par ailleurs, la liberté de ton est une autre des caractéristique de l’expression cinématographique, qui est avant tout un Art.
A moins d’exclure le documentaire de cet Art, ce à quoi vous semblez opposée, je ne vois pas comment on peu lui reprocher de prendre le parti, ou le ton, de l’impertinence.
Nous ne sommes pas Molière, mais Molière aurait surement fait du cinéma…
Commentaire par Dom Gelin — Mercredi 14 février 2007 @ 17:26
Ayant vu le documentaire/fiction après avoir lu les commentaires, je ne sais pas si je m’en serais rendu compte… la fin m’aurait paru un peu bizarre, mais je pense que je me serais fait prendre. La violence des réactions m’étonne ( je suis d’accord avec floffinou pour le contenu). On a ici une parodie de documentaire « du réel », (en sachant que des propos comme ça, on en a tous déjà entendus, pour de vrai)De l’utilité dans ce contexte d’un faux documentaire ou une « fiction-vraie »: montrer ce que c’est que de créer de toutes pièces, spécialement pour l’occasion, un panini gras d’images et de propos fast food et prêt à servir – on achète on mange et hop – le journal de midi sur TFI. Ce film montre ce qu’il ne faut pas faire et pourtant ce qui nous entoure…
La preuve, les réactions excessives (à mon avis) à un phrase qui est déjà (à priori) connotée, parce qu’on la déjà entendue ‘en vrai’ et on l’attend au tournant, alors que telle qu’elle, propos de comptoir, pluie et beau temps, elle peut être vue comme innofensive (cf ce que dit floffinou). Je crois que trop souvent on est influencé par le « vouloir dire » comme dit Godard. Peu importe ce que l’on croit que ce réalisateur « a voulu dire », ce que nous dit ce personnage (comme beaucoup de personnes réelles) c’est « moi j’veux pas me faire chier, j’veux faire ma musique et vivre ma vie sans qu’on m’emmerde » et le réalisateur d’ajouter subtilement « et, j’veux manger mon panini et regarder le journal télé. Bon appétit ». Et moi d’ajouter que j’espère ne pas tomber en plein dans ce que je critique.
Daniel
Commentaire par Daniel — Mercredi 14 février 2007 @ 17:33
A sylvain
Tout d’abord félicitation pour ta perspicacité et ton esprit de détective. Effectivement je connais bien Alexandre pour l’avoir utiliser comme comédien dans un court-métrage comme tu le fais si bien remarquer. Ceci dit Alexandre comme beaucoup d’artistes cumule les disciplines et n’en est pas moins chanteur et leader d’un mouvement anarcho révolutionnaire appelé QGR, qui regroupe quelques adeptes dans sa petite ville des Deux Sevre, dont ce fameux patron de bar. Le discours décalé d’Alexandre m’intéressait car je sais bien au fond qu’il s’agit purement que de provoc et c’est bien cela qui m’intéressait ainsi que la réaction des gens face a cette provocation , de ce coté la merci, j’ai été servi .Si j’ai utilisé un petit peu de mise en scène c’était plus pour la forme que pour le fond car je pense que quand on utilise un media comme la vidéo ou le cinéma il faut un petit peu soigner l’esthétique si l’ on veut accrocher le spectateur . Pour le reste rien n’a été écrit et j’ai laissé les choses se faire au feeling en ayant pleinement conscience que nous allions mettre un pavé dans la mare , mais comme le dit si bien Dom , ça c’est mon parti pris .
Pour Isa
A aucun moment je n’ai voulu, ni souhaiter me foutre de la gueule de l’équipe des cent jours, que les choses soient bien claires ! J’ai un profond respect pour cette initiative et le travail que fait l’équipe. Mais durant les réunions, il nous a toujours été précisé que nous avions une totale liberté tant sur la forme que sur le fond et effectivement j’ai usé de cette liberté en prenant le parti pris de la dérision. Pour moi le discours d’Alexandre vaut autant que le les tissus de conneries que nous rabachent les candidats a l’élection présidentielle a longueur de jour (je m’en excuse d’avance auprès des militants convaincus des différents partis) mais pour moi leurs salades sont aussi indigestes , car rabachées et pas novatrices , que peuvent l’être pour certains d’entres vous les propos d’Alexandre. Voila maintenant vous connaissez ma position .
Gil Athanassoff
Commentaire par Gil athanassoff — Mercredi 14 février 2007 @ 18:54
Effectivement Gil il n’y a aucune raison que la finesse d’esprit du poiujadisme ou du CID UNATI (comité d’action de commerçants et artisans dans les années 70 80 un peu racistes et un peu neuneu et assez violents…parait-il)ne fasse pas irruption dans une initiative comme celle des 100 jours.Les commentaires des uns et des autres sont tous formidables, tout le monde est beau, tous les politicards sont pourris et rabachent etc…
Et si dans le tas il y en avait des plus cons que les autres, des plus dangereux, de plus pervers? Et bien ce serait à l’image de ce monde divers que révèle les films des 100 jours et les commentaires qui les accompagnent.
« Faut soigner un peu l’esthétique pour accrocher le spectateur conclut Gil… un peu comme Cauet ou Arthur casent des filles sexy en premier rang de leurs plateaux?
Eh oui, un travelling est toujours une question d’éthique rabache JLG…Faut dire qu’il rabache lui aussi Merde on en sort pas. J’en connais qui rabachent aussi : les sans papiers qui se demandent chanque jour si la police va les rapter, les séparer, les expulser.
Décidément le monde rabache. C’est affreux.
Question subsidiaire : pourquoi cela gènerait-il que la dénommée Isa soit réalisatrice? Si elle était vendeuse ce serait moin chiant pour notre ami? Ou peut-être est-elle une femme…qui la ramène? Ben oui le sexisme est rabaché depuis des millénaires. Encore un truc ringard et pas impertinent? Décidément Vive Jean Pierre Pernaud sur TF1 et Gil aussi! Super cette initiative on peut s’échanger de franches saloperies, un délice!
Commentaire par Reserbat — Mercredi 14 février 2007 @ 19:48
Quelle belle diversité et quelle cacophonie à la fois !!
Commentaire par Moije — Mercredi 14 février 2007 @ 23:21
AU niveau des commentaires je veux dire…!
Commentaire par Moije — Mercredi 14 février 2007 @ 23:22
Je suis impatient de voir le film de M. Reserbat !
Sinon, je suis partant pour faire un docu sur lui, si on fait les « 100 jours après… »
Ca roule ?
Commentaire par Dom Gelin — Jeudi 15 février 2007 @ 0:31
Pour Dom Gelin : raté il n’y aura pas de film de moi. Quant à en faire un sur moi, je veux bien uniquement si c’est en costume d’époque et que puisse jouer un bouffon.
Et puis je risque d’être assez cher au niveau du cachet. Désolé. Mais l’offre est sympathique et elle me veloute l’âme. mille merci.
Bon si on peut même plus se marrer un peu, entre Pougne Hérisson et les Bodin’s y a plaus qu’à organiser de doctes débats de filmologie documentaire en invitant quelques spécialistes des Inrock ou de Libé. En fait je préfère de loin le joyeux bazar qui règne ici. Pouru que ça continue à s’engueuler et à ne pas être tous d’accords !
Vive Dom Gélin que je connais pas : je l’aime à priori!
Denis
Commentaire par Reserbat — Jeudi 15 février 2007 @ 21:29
mais tais toi donc t es un baltringue, tout a fait le genre a degueuler sur le gouvernement et à aller pleurer chez l assistante sociale pour te faire payer tes factures. je bosse depuis des annees pour voir la CSG que je verse alimenter le frigo de rigolos de ton espèce. Cherche un boulot…
Commentaire par Anonyme — Vendredi 16 février 2007 @ 12:47
En un mot, monsieur Courageux, je préfère que la CSG, que je paye aussi, finisse dans les frigos des batringues que la laisser dans les poches de certains croquants.
Enfin bon, on peut comprendre qu’il soit énervant de devoir économiser un mois de plus pour s’acheter son troisième poste de télévision ou son 4×4.
Rassurez vous, vous n’êtes pas seul : d’autres avant vous ont sorti leur revolver en entendant le mot « Culture ».
Commentaire par François Grimaud — Vendredi 16 février 2007 @ 13:47
Vous imaginez la mizère si improbable dans notre pays que vous préférez la croire complotée. Moi je crève la dalle tous les jours et je vous pisse à la raie. Voilà une phrase de prose qui saura, j’espère, activer vos neuronnes manquantes afin d’avoir un discours un peu moins négativiste… Alexandre SARH
Commentaire par Alexandre sarh — Vendredi 16 février 2007 @ 16:58
C’est déjà assez triste de n’avoir rien à dire. Alors si en plus, il fallait se taire !
Et quand je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je suis bien content de penser ce que je pense.
Commentaire par bobl'éponge — Mercredi 21 février 2007 @ 9:29
je touve c commentaires un peu triste un rien violent pourquoi y aurait il ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, les vrais les faux doc, les bons les mauvais doc.
Il me semble que l’important dans tous ça c se que l’on en tire, ce que cela nous fais ressentir.non?
Commentaire par tiptip — Samedi 24 février 2007 @ 13:46
Pour ceux qui avaient encore un doute sur la véritable personnalité d’Alexandre Sarh, je viens de trouver sur youtube (décidément) une nouvelle prestation de ce « crétin parfait ». Pauvres fonctionnaires !!! http://www.youtube.com/ceysens
Commentaire par Bobl'éponge — Mardi 27 février 2007 @ 14:36
Et oui, c’est ce qui arrive quand on travaille avec « sa bite et son couteau » et quon oubli de se servir de son cerveau…
Commentaire par Zazou — Vendredi 30 mars 2007 @ 15:32