65%
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65% : huit photos, un plan et une voix off.
Comme tous les bons travails, on ressent en le voyant que 65% est l’aboutissement d’un autre travail beaucoup plus longue et complexe, un autre travail que la réalisatrice à fait dans sa tête.
Ce film parle avec une précision étonnante des questions basiques et absolument pas banales : il parle de positionnement dans le monde, de frontière, de l’autre, de la communauté, d’exclusion. Ce film est profondément politique.
Pour moi, 65% contient tout ce qui m’intéresse dans le documentaire : une histoire, un parti pris fort, une démarche esthétique et formelle cohérente avec ce parti pris et cette histoire, un positionnement personnel et une présence de la réalisatrice qui fait qu’un objet si construit, si calculé, puisse être émouvant.
C’est étonnant, comme ce film réfléchi sur les « sans voix ». Comment Adèle arrive à leur donner une place grâce à son documentaire. On ne les voix pas, on ne les entend pas mais ils sont là. Ils ont une présence conceptuelle très puissante. On sait qu’ils sont au cœur des préoccupations de la réalisatrice. 65% parle d’eux et de nous à travers les yeux d’Adèle. Il ne s’agit pas de droite ou gauche, de lois, de Sarko… elle nous parle de la base, elle à écrit les questions incontournables, celles que tous nous devrions nous poser.
Puisque le film fait seulement 2 minutes 30 j’encourage à tout le monde à le regarder deux fois, et aussi à lire le texte que la réalisatrice à écrit dans la rubrique « à propos de 65% ».
Commentaire par ODile — Jeudi 14 juin 2007 @ 23:52